Vous avez sans doute entendu parler du name googling, ce petit jeu qui consiste à taper le nom de quelqu’un dans le célèbre moteur de recherche Google.
Ça peut être amusant de tuer le temps en tapant le nom de ses amis, des membres de sa famille, de ses collègues, de ses clients et de son coiffeur dans Google. On peut parfois découvrir des surprises, bonnes ou mauvaises.
Mais c’est beaucoup moins marrant d’imaginer un recruteur faire la même chose avec votre nom.
Comment votre é-réputation personnelle peut vous jouer des tours !
Vous vous souvenez de cette fameuse soirée où vous portiez une perruque rose en dansant le jerk ? Non ? Eh bien, un de vos amis a eu l’excellente idée de prendre plusieurs photos de vous dans des postures que la morale réprouve et de les placer dans son blog. Bien sûr, il a pris soin d’écrire votre nom sous une des photos.
Pire encore. Vous avez écrit des poèmes érotiques pour le site web d’une association littéraire il y a cinq ans. Et bien sûr, vous n’avez pas choisi de pseudonyme. Mais aujourd’hui, vous présentez votre candidature à un poste de contrôleur de gestion dans un groupe prestigieux.
Vous pensez que tout ça ne fait pas sérieux. C’est vrai !
C’est bien de ne pas se prendre au sérieux… mais avec modération. Parce que l’identité virtuelle ou numérique est un sujet sérieux.
Il est évident que le name googling peut être utilisé par les recruteurs. Mais ils savent – en théorie – faire la part des choses entre vie privée et vie publique (Mireille, si tu nous entends !).
Pour que votre cyber réputation ne se transforme pas en mauvaise réputation, réfléchissez aux conséquences de vos actes. N’oubliez pas que les traces sont tenaces sur la toile.
Une question vous brûle les lèvres. Est-ce que Frédéric Makhlouf (qui se prend pour Delon) tape le nom des candidats dans Google quand il fait un recrutement ? Et il vous répond : ça peut lui arriver… parfois. Ce n’est pas systématique. Je ne vérifie que les aspects professionnels d’une candidature.
En revanche, ça ne m’est jamais arrivé de tomber sur des infos abracadabrantes sur un candidat. Et même si ça m’arrivait, je prendrais du recul. Je trouve souvent des liens vers leur profil sur des réseaux sociaux (Viadeo, Linkedin, Xing) ou sur leur blog professionnel.
Le professionnel du recrutement que je suis vous invite à contrôler votre identité virtuelle et d’en faire un atout pour vous faire recruter. Vous pouvez également lire l‘excellent article,
Un blog, un profil soigné et accrocheur sur plusieurs réseaux sociaux et des articles sur des sites professionnels liés à votre activité vous permettront de mieux convaincre les recruteurs.
Et là, vous ne vous demanderez plus : « Qu’est-ce qu’elle a ma Google ?! »